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Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien (Septembre 1936 - ?)

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Meneur de Jeu
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Meneur de Jeu

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Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien (Septembre 1936 - ?) Empty
MessageSujet: Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien (Septembre 1936 - ?) Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien (Septembre 1936 - ?) Icon_minitimeDim 7 Nov - 19:38



L'Opération Salahaddin

Le Contexte


 Les relations entre le Sultanat d'Égypte et l'Empire Ottoman n'ont jamais été les meilleures ; le Sultan-Calife Abdülmejid II considère depuis longtemps le Sultanat comme un de ses territoires légitimes et rêve d'y instaurer un protectorat Ottoman. Du côté de l'Égypte, après la libération, le pays a vogué sur un nationalisme sans limites et se voyait déjà comme le nouvel hégémon du Levant. Le Sultan Fuad I a, depuis le début de son règne, tenté de consolider le pouvoir et l'influence de son État dans la région, notamment via des rapprochements diplomatiques avec la dynastie Saoud et le Shah de Perse.

Cela fait plusieurs mois maintenant que les tensions grimpent entre l'Empire Ottoman et le Sultanat d'Égypte, notamment à cause du cas de la Zone Internationale de Jérusalem où des émeutes panarabiques ont éclatées. Des soupçons pèsent sur le Sultanat quant à un soutien aux émeutiers. Au mois d'août le Sultan-Calife a dévoilé des documents confidentiels, prouvant publiquement que le Sultanat d'Égypte et l'Émirat Saoud prévoyaient une attaque contre l'Empire. L'escalade vers la guerre culminait alors et les Turcs déclarèrent la guerre aux Égyptiens, soutenu par le Kaiserreich Allemand et le Kaiserreich Autrichien, envoyant une gigantesque expédition punitive. La communauté internationale tourna ses yeux vers la région car, à la frontière, se situait le Canal de Suez où passait plus de 40% du commerce mondial.

Le soutient Allemand à la déclaration de guerre Turque peut sembler étrange ; l'Égypte est un pays fortement touristique pour la population Allemande, les plus riches faisant des voyages en zeppelin jusqu'au pays des pyramides régulièrement. De plus de nombreux contrats commerciaux unissent les deux pays et leurs industriels. Néanmoins il faut se rappeler qu'en tentant de déstabiliser la Zone Internationale de Jérusalem, le Sultan a attaqué directement les intérêts du Kaiser, qui est membre du Conseil International et qui, surtout, se soucie de maintenir son contrôle sur le Canal de Suez. Le soutient Allemand s'inscrit donc dans une démarche de maintient de la domination du commerce mondial par le Kaiserreich.

Les Infrastructures


Le Front de Suez


  Après la déclaration de guerre officielle de l'Empire, la panique s'empare du gouvernement Égyptien. Le pays n'est pas prêt, ni militairement, ni économiquement, ni technologiquement à la guerre. Le Sultan Farouk prend les choses en main et ordonne à l'État-Major de mettre en place le meilleur système défensif qu'ils pourront le long du Canal de Suez.
Une escouade Égyptienne s'exerçant en attendant l'arrivée des Turcs.


 Le 2 septembre l'armée Égyptienne se déploya sur la rive ouest du Canal ; 36 000 hommes prirent position, accompagnés de deux unités du génie, et construisirent des tranchées tout le long du Canal afin de bloquer la progression Turque. Ils eurent près de deux semaines pour se faire, car Mustafa Kemal Pacha rencontra des problèmes importants sur la route : les Patriotes Arabes, réfugiés dans les campagnes et les montagnes de Palestine, lancèrent des opérations de harcèlement contre son armée. Les lignes de ravitaillement furent plusieurs fois menacées d'être coupées et il fallait progresser lentement, en surveillant les flancs et les arrières. Le Grand Vizir et Ministre des Armées Ottoman décida de laisser deux brigades d'infanterie motorisée sur les arrières de l'armée, aux alentours d'El-Arich, où les Turcs avaient installés leur base aérienne. Le 6 septembre une escarmouche opposa quarante Patriotes Arabes à une patrouille Turque et conduisit à la mort de trois soldats, déclenchant la colère de l'opinion publique Turque contre les Palestiniens et les Égyptiens ; mais renforçant le sentiment d'amitié des citoyens Arabes de l'Empire envers ceux qui luttent.
 
Ehrenfried-Oskar Boege, Général de la Ostdeutsche Expedition au Levant.
Lorsque l'armée Ottomane atteignit le Canal de Suez, le 13 septembre, elle se déploya le long de la rive est. Quatre corps d'armée étaient présents, pour un total de 78 000 fantassins, 400 blindés et environ 400 pièces d'artillerie. L'essentiel de leur dispositif d'assaut était concentré au nord, vers Port Saïd. De très nombreuses pièces d'artillerie, essentiellement des canons de 155mm modèle 1917 Schneider achetés en France avant la révolution syndicaliste et des 10-cm Kanone 14 Allemands du début de la Weltkrieg acquis auprès de Krupp. Mais alors que les Turcs et leur artillerie prenaient position, une force militaire Allemande débarqua et se déploya également sur la rive est, en bordure de Canal. Ehrenfried-Oskar Boege, le général de cette force armée, convoqua les États-Majors Turcs et Égyptiens à Suez. Il leur parla de manière très claire : le conflit ne devait en aucun cas se dérouler autour du Canal. Si aucune des deux armées n'acceptait de reculer, alors ils se regarderaient en chien de faïence mais aucun ne démarrerait l'assaut. Il annonça qu'au moindre obus, au moindre coup de feu entendu par un soldat de la Ostdeutsche Expedition, cette dernière lancerait immédiatement l'assaut contre le responsable. Il était difficile pour le Birinci Ferik Ottoman comme pour le Müşir Égyptiens de s'opposer au Kaiserreich, surtout lorsque ce dernier venait de déployer 60 000 fantassins et 180 blindés.
 
Aucun des deux camps n'osa donc lancer les hostilités, mais les Turcs profitèrent d'un avantage : il leur était interdit de se battre autour du Canal mais rien ne leur interdisait de le survoler. Ainsi les forces aériennes Turques, composées de chasseurs Fokker D.II et de bombardiers Fokker F.VII, passèrent au-dessus du front et se rendirent sur les arrières de l'armée Égyptienne afin de bombarder les lignes de communication, les lignes de ravitaillement et les infrastructures militaires. La région de Mansourah fût durement frappée, notamment sur ses infrastructures agricoles, et les lignes de ravitaillement du IIème Corps Égyptien furent temporairement affaiblies ; au sud, les lignes de ravitaillement du IIIème Corps Égyptien furent également durement touchées. Mais les Ottomans ne purent pousser leur avantage et durent se contenter d'attendre de l'autre côté du Canal. Leur attente fût marquée par une forte agitation des populations Arabes vivant là ; l'armée due plusieurs fois intervenir directement en tant que forces de l'ordre pour forcer les gens à rentrer chez eux. Le 24 septembre l'armée Impériale déclara le couvre-feu militaire à Bir Qatia.

Situation sur le Front de Suez

 


La Bataille d'Alexandrie


A la moitié du mois une grande flotte Turque surgit au large d'Alexandrie et lance un bombardement du port. La petite artillerie Alexandriote tente de riposter mais est rapidement balayée. A partir du 19 septembre les Turcs instaurent un blocus le long des côtes Égyptiennes ; ce blocus risque de mettre grièvement à mal l'économie nationale, très dépendante des importations, notamment Européenne.

Trois jours plus tard une partie de la flotte Turque met les voiles vers l'embouchure du Canal avec l'intention d'y gérer le trafic maritime. La flotte de la Ostdeutsche Expedition se met en travers de la route des Turcs, assurant qu'ils vont gérer le Canal durant le conflit. Après plusieurs heures de discussions l'Amiral Ottoman fait marche arrière et laisse le contrôle du trafic au Kaiserreich, sachant très bien qu'il serait balayé par la marine Allemande.

Le 18 octobre, la première pénurie éclate : l'Égypte importe beaucoup d'hydrocarbures, dont le gaz, qui sont traités dans le MAAB (markaz aistighlal alghaz bidimyat, soit Centre d'exploitation gazière de Damiette) ; l'énergie obtenue grâce au MAAB sert ensuite à alimenter de très nombreux foyers et entreprises Égyptiennes dans le delta du Nil. Avec l'automne et l'hiver qui arrive, le gaz est beaucoup plus consommé que d'ordinaire, et la région vient à en manquer. Le 19 octobre, les dirigeants locaux doivent faire des choix quant à qui recevra de l'énergie. Les grands propriétaires terriens de la région débourse alors des sommes gigantesques pour être correctement approvisionnés peu importe les pénuries ; les exploitants agricoles vont même jusqu'à acheter du gaz de chauffage en grandes quantités pour remplacer une partie des salaires de leurs employés par du gaz.

Le Front Lybien


A l'Ouest le conflit se déroule tout autrement : soutenus par az-Zubayr bin Ahmad as-Sharif, Émir de Cyrénaïque, les Ottomans sont accompagnés par une partie de l'Ordre Senussi, dirigé par Omar al-Mukhtar. En face les Égyptiens ont le soutien de Muhammad Idris bin Muhammad al-Mahdi as-Senussi, prétendant de la Cyrénaïque et de la Tripolitaine, qui dirige ses propres partisans Senussi, qu'il a équipé d'armes modernes grâce au trésor de l'Ordre qu'il a dérobé avant sa fuite.

Les Senussi, courant Islamique autrefois Soufiste mais qui s'est détaché du dogme et s'est rapproché du Wahhabisme ou du Mahdisme, en ce qu'il prône la réforme religieuse, comptent dans leur rang les cavaliers de la tribu Zuwayya, de grandes combattants des déserts Lybiens et qui connaissent parfaitement la région. L'Ordre est également très riche, et l'argent utilisé par Idris as-Senussi pour équiper ses partisans n'est qu'une partie de ce qu'il a volé en fuyant la Tripolitaine.
L'Ordre Senussi partant en guerre, guidé par Omar al-Mukthar.

Le Vème Corps Égyptien, accompagné de la Ière Division de Cavalerie et des Senussi, lance alors l'assaut contre l'armée Turque qui s'est massée aux frontières. Il semble que l'Empire ait levé une gigantesque armée, nommée l'Ottoman Tripolis Corps, dans cette région afin de préparer la guerre. Deux divisions d'infanterie motorisée, quatre bataillons de blindés et quatre bataillons d'artillerie font face aux forces Égyptiennes.

Les Turcs tentent d'attaquer rapidement Marsa Matruh, s'appuyant sur leurs divisions motorisées et leurs blindés pour faire une percée, tandis que les Égyptiens lancent l'assaut contre Tobrouk. Le front se créer au niveau de Zawiyat Zanzur et est un véritable carnage pour l'Égypte : avec à peine 21 000 hommes contre 25 000 Ottomans soutenus par 200 blindés et 200 pièces d'artillerie, ils se font tailler en pièce et sont contraints à un repli général vers Marsa Matruh. Ce repli se transforme en chaos lorsque l'aviation Ottomane survole l'armée et lance des frappes stratégiques sur la colonne en repli.

Plus au sud, les deux factions de l'Ordre Senussi s'affrontent dans le désert Lybien. Idris as-Senussi a moins de troupes, mais elles sont beaucoup mieux équipées. La bataille éclate au nord d'al-Jaghboub et se solde le 19 septembre par une écrasante victoire d'Idris, alors même que ses alliés Égyptiens sont sous les bombes Turques. Le prétendant se lance à la poursuite des loyalistes Senussi, venant se placer rapidement sur les arrières de l'armée Turque et les ralentissant dans leur avancée. Suivant Idris, la Ière Division de Cavalerie, dotée de dromadaires par le Sultanat, se lance dans le désert et mène une campagne de harcèlement des Ottomans.

Évolution du Front Lybien

 

La Bataille de Marsa Matruh


L'armée Turque finit par atteindre Marsa Matruh le 7 octobre. L'État-Major Égyptien a évacué la ville le 3 octobre pour se réfugier à Alexandrie. Le Vème Corps Égyptien, lui, défend la ville avec une ardeur inégalée. Les restes du 12ème Régiment de Milices, réduit à 350 hommes, tiendront le centre-ville pendant 11 jours contre 8 000 soldats et 25 blindés Ottomans, défendant chaque rue, chaque immeuble, chaque magasin et retardant au maximum les envahisseurs. Le 12ème Régiment sera complètement anéanti le 19 octobre par les Turcs et seuls 45 hommes ressortiront vivant de la bataille, fait prisonniers par l'ennemi. Leur sacrifice permis au Vème Corps d'organiser le repli vers Ras El-Kanayis et à la Ière de Cavalerie d'organiser la guérilla sur les arrières des Turcs.

La stabilisation du front


Le 25 octobre le front Lybien se stabilisera autours de Marina El-Alamein. Les Égyptiens établissant des fortifications suffisantes et la guérilla de la cavalerie Égyptienne et Senussi stoppèrent, au moins temporairement, l'inexorable avancée Ottomane. On se rendit compte par ailleurs, progressivement, que les armes et les véhicules Ottomans étaient de mauvaise qualité ; en réalité, pour produire une armée si conséquente en Tripolitaine, les Turcs durent établir des usines militaires à la va-vite en convoyant régulièrement, depuis plusieurs mois, des pièces pour les faire tourner. Le résultat est une armée nombreuse mais mal équipée.

Les Égyptiens, de leur côté, reviennent d'un coup sur le devant de la scène à partir du 27 octobre. Le 3ème Bataillon Blindé Ottoman va tenter une percée sur l'ouest de Marina El-Alamein et tombera sur un champ de mines posé par les Égyptiens. Plusieurs chars vont être détruits et trois seront capturés, bien qu'ils soient dans un piteux état ; le pire pour les Turcs étant que l'affaiblissement temporaire de leur dispositif d'attaque permis à la 1ère Division de Cavalerie de lancer un raid qui tuera près de six cent soldats Turcs.

Les Conséquences de Septembre-Octobre 1936


Une Égyptienne dans les décombres de Marsa Matruh après la victoire Turque.
L'armée Égyptienne à l'Ouest, malgré quelques victoires tactiques, est presque en déroute. Elle ne parvient à arracher que quelques exploits qui serviront plus à la renommée internationale qu'à gagner la guerre. En réalité le seul corps d'armée étant réellement efficace sur le front de l'ouest est la 1ère de Cavalerie : elle ralentie beaucoup les Turcs et leur inflige des pertes sévères. Mais avec le temps et la guerre qui avance, les Ottomans montrent leurs premiers signes de faiblesse : l'état de leur équipement militaire. Les armes sont enrayées par le sable, les moteurs des blindés surchauffent régulièrement et les avions ne peuvent pas rester trop longtemps en l'air.

Les Senussi, de leur côté, sont un atout de poids pour les Égyptiens. Ils sont efficaces, plus que leurs homologues pro-Ottomans grâce à leurs nouveaux équipements, et aident grandement la 1ère de Cavalerie dans son oeuvre. Mais comme le dit Idris as-Senussi lui-même : "Nous ne sommes pas là pour ralentir indéfiniment les Turcs, nous sommes là pour reprendre notre dû !"

L'économie Égyptienne est le point sensible de cette première phase de la guerre. Les premières pénuries de gaz sont apparues dans le delta du Nil et on s'attend à de nouvelles pénuries si la situation devait s'éterniser. De même, l'économie est très dépendante du commerce extérieur et ne pourra survivre éternellement en en étant coupée. Le gouvernement de Farouk lui recommande d'organiser un réseau de contrebande, ou de chercher des débouchés par la mer rouge ; cela a peu de chances d'être suffisant, mais permettra au pays de tenir bon plus longtemps.

Il est à noté que la canicule de l'été ne semble pas totalement terminée et on assiste à un climat bâtard dans la région : le jour la chaleur est accablante, surchauffant les moteurs et épuisant les troupes, et la nuit le froid est mordant. Des maladies comme le rhume et la grippe ont commencées à apparaître sur le front de l'ouest, chez les Turcs comme chez les Égyptiens à cause de ce climat ; et les pénuries de gaz dans le delta du Nil entraînent l'apparition de ces maladies chez les civils de la région.


Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien

En haut à gauche : l'armée Ottomane en pleine mobilisation pour la guerre. En haut à droite : L'armée Égyptienne chargeant les Ottomans sur le front de Lybie. En bas à gauche : La marche de l'Ottoman Tripolis Corp vers l'Égypte. En bas à droite : La mobilisation de l'armée Égyptienne à l'annonce de la guerre.

INFORMATIONS GÉNÉRALES


BELLIGÉRANTS

Empire Ottoman
Empire Ottoman
Émirat de Cyrénaïque
Sultanat d'Égypte
Sultanat d'Égypte
Ordre Senussi (Rebelles)

COMMANDANTS


FORCES EN PRÉSENCE

66 000 Fantassins
25 000 Fantassins motorisés
580 Blindés
500 Pièces d'artillerie
200 Chasseurs
285 Bombardiers légers
50 Torpilleurs
38 Destroyers
19 Croiseur Légers
7 Croiseurs Lourds
4 Cuirassés
6 Sous-Marins
1 850 Cavaliers de Milice Senussi
60 000 Fantassins
12 000 Miliciens
9 000 Cavaliers
5 000 Chasseurs Alpins
1 600 Cavaliers de Milice Senussi (équipés d'armes modernes)

PERTES

1 900 Fantassins
280 Fantassins motorisés
7 Blindés
4 Pièces d'artillerie
330 Cavaliers de Milice Senussi
2 100 Fantassins
1 280 Miliciens
95 Cavaliers
60 Cavaliers de Milice Senussi

MALADES OU ENDOMMAGÉ

700 Fantassins
100 Fantassins motorisés
8 Blindés
3 Pièces d'artillerie
1 000 Fantassins
1 800 Miliciens
150 Cavaliers

CAPTURÉS

75 Fantassins
10 Fantassins motorisés
3 Blindés
1 Pièces d'artillerie
300 Fantassins
230 Miliciens

INFRASTRUCTURES

2 infrastructures agricoles sont endommagées

BATAILLES


CONSÉQUENCES

  • Le Canal de Suez devient un protectorat Allemand.
  • -1 de Stabilité pour l'Empire Ottoman.
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Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien (Septembre 1936 - ?) Empty
MessageSujet: Re: Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien (Septembre 1936 - ?) Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien (Septembre 1936 - ?) Icon_minitimeMar 16 Nov - 22:35



L'Opération Khalid

Le Front Lybien


  A l'Ouest, l'Ottoman Tripolis Corp lança un grand bombardement sur Marina El-Alamein. Un feu constant et nourri de l'artillerie et des bombardiers Turcs se déversa sur la ville, forçant les défenseurs Égyptiens à se terrer, ne pouvant plus ni surveiller ni combattre l'ennemi. Une grande force de frappe contourne alors la ville et marche sur Alexandrie afin de prendre cette ville cruciale, qui est la porte d'entrée vers le coeur du Sultanat.

La Bataille d'Alexandrie démarra le 6 novembre par le premier assaut Turc, qui fût contré grâce à l'arrivée inopinée du 5ème Corps Égyptiens, déployé dans la région depuis Le Caire, et de la 1ère Division de Cavalerie qui revînt en catastrophe et tomba sur les arrières Ottomans. Ces derniers, se retrouvant encercler plutôt que d'encercler l'adversaire, déploya ses blindés afin de dégager l'espace ; mais le mal était fait et la cavalerie Égyptienne détruisit plusieurs pièces d'artillerie Turques.

Néanmoins ce sursaut de défense ne dura pas longtemps. Bientôt les envahisseurs repoussèrent les assaillants et imposèrent leurs règles dans la bataille, encerclant Alexandrie et établissant une ligne de front contre le 5ème Corps. Le Général Égyptien Muhammad Ibrahim Salim parvînt à fuir vers Tanta durant les premiers jours de l'affrontement. Alexandrie, qui n'était pas prête à devoir se défendre aussi rapidement, vécut durement l'affrontement et les Turcs purent rapidement pénétrer dans la ville et porter le combat à l'intérieur. Les Égyptiens reculèrent lentement durant tout le mois de novembre et le début du mois de décembre jusqu'à devoir évacuer complètement Alexandrie, laissant sur leurs arrières des cellules de résistants anti-Turcs pour provoquer du désordre sur les arrières de l'Ottoman Tripolis Corp.

Suite à la chute d'Alexandrie, les troupes de Marina El-Alamein se retrouvèrent complètement isolées. La flotte et l'armée Turques encerclaient totalement la ville et l'État-Major proposa aux défenseurs une reddition avec les honneurs, promettant qu'aucun mal ne leur sera fait. Le 19 décembre les Égyptiens acceptent et déposent les armes, et les Ottomans tiennent parole. Ils occupent la ville et les prisonniers sont traités avec tous les honneurs dus à de vaillants combattants.

Dans le désert se poursuivit le combat entre les Senussi, dans lequel les Turcs intervinrent. Une petite force Ottomane vînt prêter main forte à Omar al-Mokthar, composée d'infanterie motorisée et de blindés. Idris fût contraint de fuir dans le désert avec des troupes très affaiblies et disparu des radars peu avant la chute d'Alexandrie.

Le Front de Suez


  Autour du canal la situation devînt de plus en plus complexe. Les rencontres se succédèrent entre les États-Majors Turcs et Allemands durant dix jours au début du mois de novembre, et l'État-Major Égyptien se prépara au cas où ils trouvent un accord. Des informations portèrent les défenseurs à croire que les Turcs préparaient un double assaut dans la région nord du canal : les Allemands laisseraient traverser les Turcs dans cette région, et ces derniers seraient appuyés par une force de débarquement. Néanmoins l'hypothèse d'un piège était plausible et le commandement décida de laisser le 3ème corps au sud du canal.

Le 14 novembre, à 5h du matin, des navires Ottomans arrivèrent au large de Damiette et entamèrent le bombardement de la ville. Le 1er Corps Égyptien se positionna de manière à protéger la ville contre un assaut amphibie. Vers 6h du matin, au sud du canal, l'aviation Turque procéda au bombardement du 3ème corps Égyptien ; 10 minutes plus tard le 4ème corps Ottoman déploya le génie pour installer des ponts afin de traverser le canal, sans intervention de l'armée Allemande. Quelques barques furent également utilisées pour traverser le canal. Les Égyptiens, toujours sous le feu des bombardiers, durent rester dans leurs tranchées et ne purent empêcher les Turcs de franchir le canal. A 15h le 4ème Corps avait entièrement franchit le canal et lançait l'assaut contre les défenses Égyptiennes seules et affaiblies.

L'armée Turque opéra alors ce qu'elle nommera la Marche des Cinq Jours. Le 4ème Corps atteignit Le Caire en cinq jours malgré le harcèlement du 1er Corps Égyptien et se confronta à la 1ère Division de Chasseurs Alpins Autonomes qui était seule pour défendre la capitale. Le drapeau Ottoman flotta sur le palais du Sultan le 20 novembre, alors que l'armée Égyptienne du canal se dirigeait à marche forcée vers Le Caire pour protéger la ville et que l'armée sur le front Lybien combattait l'Ottoman Tripolis Corp. Farouk I parvînt à quitter la ville et se réfugia au sud, en direction du Soudan.

Le Triste Hiver


Sur le front intérieur Turc la situation se dégradait de jour en jour. Les Patriotes Arabes de Palestine poursuivait leur harcèlement mais, progressivement, c'est tous les Vilayets Arabes de l'Empire qui s'enflammaient. La prise du Caire fût le déclencheur d'une vaste révolte nationaliste Arabe dans ces Vilayets, contre laquelle les Wali ne prirent pas la peine de réagir - tout le monde sachant qu'ils soutenaient officieusement cette révolte. Alep, Beyrouth, la Syrie et le Hedjaz virent des émeutes qui s'emparèrent des principales villes en quelques jours, les révoltés se revendiquant du mouvement des Patriotes Arabes.

En Égypte même, à Alexandrie et au Caire, l'armée Turque due réprimer ces mouvements nationalistes qui demandaient la libération de leur pays. Le mouvement Palestinien gagna de nombreux partisans après la prise du Caire. L'illusion de la victoire Turque s'effondrait avec ces révoltes.


Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien

En haut à gauche : l'armée Ottomane en pleine mobilisation pour la guerre. En haut à droite : L'armée Égyptienne chargeant les Ottomans sur le front de Lybie. En bas à gauche : La marche de l'Ottoman Tripolis Corp vers l'Égypte. En bas à droite : La mobilisation de l'armée Égyptienne à l'annonce de la guerre.

INFORMATIONS GÉNÉRALES


BELLIGÉRANTS

Empire Ottoman
Empire Ottoman
Émirat de Cyrénaïque
Sultanat d'Égypte
Sultanat d'Égypte
Ordre Senussi (Rebelles)

COMMANDANTS


FORCES EN PRÉSENCE

66 000 Fantassins
25 000 Fantassins motorisés
580 Blindés
500 Pièces d'artillerie
200 Chasseurs
285 Bombardiers légers
50 Torpilleurs
38 Destroyers
19 Croiseur Légers
7 Croiseurs Lourds
4 Cuirassés
6 Sous-Marins
1 850 Cavaliers de Milice Senussi
60 000 Fantassins
12 000 Miliciens
9 000 Cavaliers
5 000 Chasseurs Alpins
1 600 Cavaliers de Milice Senussi (équipés d'armes modernes)

PERTES

1 200 Fantassins
130 Fantassins motorisés
7 Pièces d'artillerie
100 Cavaliers de Milice Senussi
1 800 Fantassins
450 Miliciens
100 Cavaliers
200 Cavaliers de Milice Senussi

MALADES OU ENDOMMAGÉ

1 500 Fantassins
480 Fantassins motorisés
3 Blindés
3 Pièces d'artillerie
700 Fantassins
650 Miliciens
90 Cavaliers

CAPTURÉS

300 Fantassins
4ème Corps

CONSÉQUENCES

  • L'Égypte devient un territoire contesté. Farouk ne dirige réellement que le Soudan et son armée. Les Ottomans ne dirigent réellement que Le Caire et Alexandrie.
  • -2 de Stabilité pour l'Empire Ottoman.
  • Apparition de la faction "Patriotes Arabes" dans l'Empire Ottoman, comptant 60 000 miliciens et contrôlant les Vilayets de Syrie, de Beyrouth, du Hedjaz et d'Alep.
  • La faction "Patriotes Arabes" en Palestine gagne 1 500 miliciens.
  • Apparition de la faction "Patriotes Arabes" en Égypte contestée, comptant 15 000 miliciens.
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La Porte Sublime

La Porte Sublime

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MessageSujet: Re: Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien (Septembre 1936 - ?) Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien (Septembre 1936 - ?) Icon_minitimeLun 22 Nov - 16:45

Citation :
Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien (Septembre 1936 - ?) 220px-10

Date : Novembre-décembre 1936
Classification: Public




Communiqué Officiel


Cessez-le-feu Unilatéral en Égypte  


Suite à l'intervention du prince Mohammed Ali Tewfik soucieux de protéger le peuple égyptien, le gouvernement Ottoman annonce un cessez-le-feu unilatéral en Égypte pour mettre fin au conflit entre frère, entre musulman et permettre une assistance humanitaire sans entrave au peuple Égyptien. Nous appelons les soldats Égyptien, le peuple et le parlement à s'engager dans un cessez-le-feu immédiat, indéfini et négocié, afin de mettre fin à la violence, de rétablir la stabilité en Égypte et de créer un contexte pour un dialogue inclusif qui préserve l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'État Égyptien. Ne reconnaissance pas l'autorité de Farouk et son gouvernement nous fessons appelle au élus du parlement de venir négocier la paix avec le gouvernement Ottoman.


Mustafa Ismet Pacha, Ministre des Affaires Étrangères.

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Sultanat d’Egypte

Sultanat d’Egypte

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MessageSujet: Re: Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien (Septembre 1936 - ?) Guerre du Proche-Orient - Front Égyptien (Septembre 1936 - ?) Icon_minitimeMar 23 Nov - 17:32

Communiqué Officiel du Sultanat d’Egypte

Le Gouvernement égyptien déclare son ferme désaccord avec les déclarations outrageantes des affaires étrangères Turques.

En effet les envahisseurs turcs se targuent de vouloir venir en aide au peuple égyptien alors que leurs troupes sont elles-mêmes, contre tous les avis internationaux en pleine occupation sur le sol égyptien.

Nous déclarons aussi que Constantinople n’a absolument aucun droit pour remettre en cause la légitimité du Sultan Farouk Ier. Le souverain d’Égypte est légitimement selon la constitution même de la nation égyptienne le chef de l’état. Et le parlement n’a d’ailleurs aucun droit à représenter les affaires étrangères égyptienne et donc à mener des pourparlers en son nom.

Cependant le gouvernement égyptien est favorable à l’initiative de pourparlers mais ils devront pour cela nécessiter un retrait des forces d’occupation turques et la présence du chef d’état légitime de l’Égypte : le Sultan Farouk Ier et son gouvernement à la table des négociations. Si la Sublime porte ne retire pas une grande partie de ses forces et persiste à refuser les négociations avec les autorités compétentes, aucune paix et aucun cessez le feu ne sera possible.

Gloire à Dieu, Gloire a l’Egypte, Et paix sur la terre pour tous les peuples arabes.

Ministre des affaires étrangères égyptienne Hussein Serry.
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