Suite à l'action de piraterie mené par le Royaume des Français, la Couronne Britannique, le Royaume des Deux-Siciles et l'Empire Ottoman vis-à-vis du convoi Japonais mis temporairement à l'arrêt par les forces navales Allemandes, action menée en opérant une pression diplomatique sur le Kaiserreich Allemand
via l'utilisation des marines militaires des pays susdits,
Considérant la mise à mal du commerce entre l'Europe et l'Asie et des affaires commerciales intra-méditerranéennes impliquées par ce geste des puissances susdites,
Considérant ce coup de force militaire comme une attaque diplomatique envers les intérêts politiques et économiques des deux Kaiserreich en méditerranée, en Afrique du Nord, au Proche-Orient et dans les Balkans,
Le Kaiserreich Allemand refuse la demande du Roi des Français et proclame la mise en place de sanctions économiques, en coopération avec le Kaiserreich Autrichien, envers le Royaume des Français, le Royaume des Deux-Siciles et l'Empire Ottoman. Ces sanctions prendront la forme suivante :
- Les taxes douanières des deux Kaiserreich vis-à-vis des entreprises des trois pays susdits sont triplées ;
- Les exportations de tout matériel industriel, léger, lourd et militaire, vers les trois pays susdits sont interdites ;
- Les exportations de ressources stratégiques vers les trois pays susdits sont interdites.
De plus, les deux Kaiserreich entrent immédiatement en négociations avec tous leurs partenaires économiques afin de faire appliquer les mêmes sanctions.
En outre, les deux Kaiserreich convoquent immédiatement une session extraordinaire du Conseil International de Jérusalem afin de faire voter par cette assemblée une taxe exceptionnelle sur les marchandises partant de ou allant vers les trois puissances susdites. Les bénéfices de cette taxe seront divisées en trois et reversées à un tiers pour chacune des trois puissances suivantes : le Kaiserreich Allemand, le Kaiserreich Autrichien et l'Empire du Japon. Les deux premiers afin d'alléger les pertes quant aux restrictions commerciales et le dernier en guise de réparation pour le convoi volé par les puissances pirates.
Enfin, les deux Kaiserreich exigent le retrait immédiat des troupes Turques d'Égypte et l'ouverture de négociations de paix dans la région. Si au 15 janvier 1937 le retrait des troupes Turques n'a pas au moins été entamé ou si des négociations de paix ne sont pas ouvertes au 30 janvier de la même année, les deux Kaiserreich interviendront militairement afin de forcer les troupes Turques à quitter l'Égypte.
Ces sanctions seront levées sitôt que le contenu des convois, dont les deux Kaiserreich possèdent un état des lieux complets, sera renvoyé au Japon, ainsi que les cargos illégalement dérobés. Tout le matériel ou cargo qui manquerait et ne serait pas disponible devra être intégralement remboursé par les puissances pirates sous les conditions de l'Empire du Japon, qui devra respecter le cours du marché mondial dans ses demandes.
-Franz von Papen, au nom des deux Kaiserreich.