Ce sujet listera les évolutions des révoltes Arabes au Proche et au Moyen-Orient.

Alors que la conférence de paix de Munich s'organise, la situation interne Ottomane dans les territoires Arabes tend à la bipolarisation dans le sillage des négociations et de la propagande. Les mouvements Patriotes Arabes les plus proches de la mouvance panislamique tentent de négocier des alliances avec d'autres mouvements dans le but de négocier avec le Sultan-Calife ; leur objectif ne semble pas être l'indépendance, mais une réforme de l'Empire sur un modèle fédéral ou confédéral selon les mouvements. Ils sont surtout implantés dans les villes et les régions les plus religieuses et ont pour leaders des bourgeois et des imams.

La paysannerie et la petite bourgeoisie, eux, sont plus proches de la mouvance panarabique et n'entendent pas négocier avec le Calife. Une grande propagande se développe dans les régions rurales moins religieuses, les petites villes et les quartiers populaires, soutenue par des journaux clandestins probablement financés par la petite bourgeoisie, des affiches de propagande qui pullulent sur les murs des villes et même une antenne radio clandestine dans le Vilayet de Beyrouth.

La Jandarma, police de l'Empire, est déployée dans les zones en révolte pour protéger les bâtiments publics, les lieux de culte, les commissariats et les casernes. Elle n'entreprend aucune action hostile pour l'heure.

Règles de gestion des Révoltes Arabes :

• Il existe deux factions principales : les panislamiques et les panarabiques, détaillées ci-dessus.
  
• La première faction a deux "ressources" : l'argent et les prêtres. Il n'y a pas de limite d'utilisation de ces ressources dans le cadre des révoltes. La deuxième faction a également deux "ressources" : la propagande et les masses populaires.
  
• Il y a plusieurs objectifs de "guerre" :
  
  
  
  • Le contrôle de l'information.
    
  • L'alliance des Chiites.
    
  • Le contrôle de la production militaire dans les Vilayets révoltés.
    
  • La domination de la propagande religieuse.
    
  • Le contrôle de la production de pétrole.
    
  
  
  
• Trois courants religieux sont impliqués : le Sunnisme, le Soufisme et le Wahhabisme. On les utilise pour désigner leurs portes-paroles. Le Soufisme soutien le panislamisme et le Wahhabisme soutien le panarabisme.
  

Chaque objectif rapporte 1 "point" virtuel sur le contrôle des régions révoltées. Chaque courant religieux qui soutien une faction lui rapporte également 1 point. La première faction qui atteint 6 points peut forcer l'autre à négocier selon ses termes.

Le Soufisme est intégralement contrôlé par la faction "Soufis" de l'Empire Ottoman et le Wahhabisme est intégralement contrôlé par la faction "Ikhwan" du Najd & Hassa. Les Chiites sont intégralement contrôlés par la faction "Jangali" de l'Iran.

• L'Empire Ottoman peut, à tout moment, prendre le contrôle direct des panislamiques s'il accepte préalablement leurs revendications ou négocie avec eux des conditions que les deux camps acceptent.
  
• L'Egypte peut, à tout moment, prendre le contrôle direct des panarabiques si elle déclare publiquement sa volonté idéologique de créer des États Arabes indépendants (sans forcément impliquer une guerre entre l'Empire et l'Egypte).
  
• Le Najd & Hassa peut, à tout moment, prendre le contrôle du Wahhabisme tant qu'il a le soutien de l'Ikhwan.
  
• L'Iran peut, à tout moment, prendre le contrôle des Chiites s'il trouve un accord avec les Jangali.
  
• La prise de contrôle peut être publique ou secrète. Si elle est secrète, elle peut être détectée par l'espionnage.
  

L'armée Turque : Si le Sultan-Calife décide d'envoyer l'armée contre les révoltés, une guerre civile est automatiquement déclenchée, l'Egypte prend le contrôle des révoltés Sunnites, le Najd prend le contrôle des révoltés Wahhabites et les panislamiques sont contraints de choisir un camp.
La Jandarma : Le Sultan-Calife peut utiliser la Jandarma pour prendre directement le contrôle de l'information, du pétrole ou de l'industrie militaire. Il ne peut en contrôler qu'un seul à la fois via la Jandarma.