Suite aux décisions du Congrès de Vienne à propos de l'esclavage et des courses de Barbarie, une flotte anglo-hollandaise arrive en méditerranée et se rend devant le port de La Goulette, commandée par Lord Exmouth. Les britanniques et néerlandais envoient une délégation diplomatique pour exiger la fin des courses et la restitution des esclaves piémontais et napolitains. Le Bey de Tunis réfléchit mais, devant la pression de la flotte européenne, finit par céder et ordonne de libérer les esclaves et de mettre fin aux courses.

Deux semaines après le départ de la flotte, les janissaires mécontents de la décision du Bey de céder aux européens tentent un coup d'État. Le 30 avril ils élisent deux chefs et le lendemain ils procèdent à l'arrestation de nombreux notables : le grand mufti, le cadi, le daoulatli, le grand douanier, les gouverneurs de Sfax et de Djerba et bien d'autres. Le chef des gardes beylicaux ayant voulu résister est massacré.

Après cela les janissaires écrivent un long manifeste condamnant le Bey, proclamant sa déchéance et proposant à son frère, Ismaïl, le pouvoir. Ce dernier refuse et demande aux rebelles de se rendre, ce que font la plupart ; mais 1 200 d'entre eux continuent la lutte et s'emparent de La Goulette. Ils ne restent néanmoins pas à Tunis et embarquent dans des navires corsaires, chargés de vivres et d'armes, s'en allant en méditerranée.

Effets :

• Gain de 500 habitants pour le Piémont-Sardaigne et pour les Deux-Siciles.
  
• Gain de renommée internationale pour le Royaume-Uni et les Pays-Bas.
  
• +1 de Stabilité pour Tunis.
  
• La faction "Janissaires" disparaît de Tunis.