Après que les Saoud aient attaqué La Mecque et Médine, des villes saintes de l'Islam, une armée Ottomane et Égyptienne se mobiliser pour partir vers le Nejd. Les deux armées font jonction à Jérusalem : plus de 8 000 soldats Égyptiens, commandés par Ibrahim Pacha, et 2 000 Janissaires. Les deux armées descendent jusqu'à Yanbou, le port de Médine, pour commencer à reprendre le territoire.

Bataille de Yanbou

Le 9 août 1816, les armées Ottomano-Égyptiennes et Saoud se rencontrent dans la ville portuaire de Yanbou. Les Saoud lancent, depuis trois jours, des raids de bédouins contre les coalisés qui viennent vers eux et affaiblissent de beaucoup l'armée ennemie. Lorsqu'Ibrahim Pacha arrive devant la ville, les carabiniers et chasseurs Saoud tentent de maintenir l'armée à distance tandis que le reste de l'armée se barricade dans la ville.
Mais alors que l'armée combat ces troupes à l'extérieur de la ville, Pacha détache trois cent chevau-légers qui rentrent dans Yanbou et désorganisent le renforcement de la ville. Quatre heures après l'arrivée des troupes coalisées, ces dernières entrent dans Yanbou et combattent un régiment d'infanterie Saoud qui est contraint à la fuite au bout de trente minutes de combats. La ville est finalement prise.

Après cette bataille, Ibrahim Pacha ordonne une division de son armée : les chevau-légers vont patrouiller dans toute la région et intervenir pour aider une des armées en cas de problème, tandis que son infanterie sera divisée en deux : une armée partira à Médine et l'autre à Al-Hanakiyya, pour préparer l'invasion de la ville fortifiée. Les janissaires accompagneront la deuxième armée et Ibrahim la commandera.

En octobre 1816, après plusieurs semaines de siège, Médine est reprise par les coalisées, mais au prix de lourdes pertes. L'armée reste stationnée dans la ville en attendant de nouveaux ordres. L'armée d'Ibrahim, de son côté, arrive jusqu'à Al-Hanakiyya, mais les murs l'empêchent de lancer un assaut comme à Yanbou. Ils met en place un siège, qui prend fin en décembre 1816 par la reddition du régiment stationné dans la ville.

Les chevau-légers, de leur côté, sont attaqués par des groupes de bédouins et subissent trop pertes ; ils sont forcés de se replier dans les alentours de Yanbou en attendant de nouveaux ordres.

Perte :

• Égypte : 18 Carabiniers, 135 Voltigeurs, 451 Fusiliers, 50 Grenadiers, 93 Chasseurs, 312 Chevau-Légers.
  
• Empire Ottoman : 234 Janissaires.
  
• Saoud : 190 Carabiniers, 120 Voltigeurs, 550 fusiliers, 140 Chasseurs, 49 Bédouins (équivalent Chevau-Légers).
  

Carte de la situation :
En orange, les forces Ottomano-Égyptiennes. En jaune, les forces Saoud. Les régiments Saoud sont moins nombreux que les régiments coalisés, mais les forces de cavalerie sont deux à trois fois plus nombreuses environ que les cavaliers coalisés.

Premier Semestre 1817

Au début de l'année les troupes Saoud opèrent une retraite stratégique vers l'intérieur de leur État, abandonnant Al-Hanakiyya et la route de Mawiyya aux Ottomans. Mais Pacha n'opère pas une brusque avancée pour autant, sentant venir le piège ; il progresse lentement, déployant ses chevau-légers autour de son armée pour la protéger d'éventuels assauts.

Alors qu'ils ne sont plus qu'à un jour de marche de Mawiyya et campent, les chevau-légers sont brusquement attaqués par des bédouins équipés d'armes beaucoup plus modernes qu'avant. Les troupes de Pacha, désarçonnées, laissent passer quelques bédouins qui mettent le feu grâce à des torches à plusieurs tentes avant de repartir.

Pacha se réveille en catastrophe mais il est trop tard : le campement est en feu. Il arrive à sauver le stock de vivres, mais malheureusement... une partie des stocks de munitions est détruite. Ce sont plusieurs centaines de soldats qui se retrouvent privés de balles et de poudre. L'armée est démoralisée par cet assaut nocturne et Pacha décide que le lendemain, il fera retraite vers Al-Hanakiyya.

Au matin, alors que l'armée se replie, des bédouins relancent des vagues de harcèlement. Ils ont même à disposition quelques grenades qu'ils utilisent pour effrayer les chevaux Égyptiens et entrer dans leurs lignes pour effectuer des saccages, avant de repartir aussi prestement.

Arrivé à Al-Hanakiyya, Pacha décide de tenter un coup de poker : il envoie ses chevau-légers à Dhruma, en coupant par le désert, et déploie les janissaires vers le nord pour affronter un régiment Saoud qui a été signalé approchant de la ville. Le reste de ses troupes s'installe et se prépare à défendre les conquêtes contre des assauts, attendant des munitions.

Sac de Dhruma

Les chevau-légers arrivent effectivement à Dhruma, réussissant leur traversée du désert où les bédouins ne les attendaient pas. Ils chargent la ville au lever du jour, alors que tout le monde se réveil, et incendient plusieurs postes militaires et économiques importants de la ville. Ils repartent rapidement après et se lancent dans un harcèlement à l'arrière des lignes Saoud, détruisant les centres de production et coupant les lignes de ravitaillement.

Bataille du Désert

Au nord, les janissaires finissent par arriver à la rencontre des Saoud ; ils les engagent au combat, et la bataille dure trois quart d'heure, opposant les deux armées. Les Saoud sont étrangement bien équipés et tiennent tête aux janissaires, allant jusqu'à les repousser vers Al-Hanakiyya. L'armée Ottomane finit par sonner la retraite et rejoint la ville, l'avertissant que l'infanterie Saoud avance.

Pertes :

• Égypte : 11 Carabiniers, 160 Voltigeurs, 319 Fusiliers, 42 Grenadiers, 136 Chasseurs, 285 Chevau-Légers.
  
• Empire Ottoman : 350 Janissaires.
  
• Saoud : 28 Carabiniers, 58 Voltigeurs, 286 fusiliers, 61 Chasseurs, 86 Bédouins (équivalent Chevau-Légers).

Effets :

• L'Égypte a besoin d'acheminer 8 PT jusqu'au front pour combler le manque de munitions.
  
• Les Saoud voient leur production de PT et de PR Vivriers diminuer de 10% tant que les infrastructures ne sont pas réparées.