En juin les Vénézuéliens ont connu ce qu'ils ont surnommé le Día de la doble maldición, car ce jour-là, il se passa deux malheurs pour eux : la mort de plusieurs centaines de manifestants démocrates et la fin de la Liberté. L'armée de la junte dictatoriale de Contreras a fait tirer sur la foule, marchant pacifiquement vers le palais où règne le dictateur, pour réclamer la restauration de la démocratie. Des descriptions d'horreur nous parviennent de ce pays. Et qui a fourni les armes qui permirent de massacrer ces partisans de la démocratie ? L'Amérique ! Notre glorieux pays, par ses entremises avec les dictatures Sud-Américaines, s'est rendu responsable de la mort de plus de sept cent personnes. Et pourquoi ? Pour l'or noir, la richesse et le poison du Venezuela !

Le gouvernement des États-Unis s'est parjuré lors du Día de la doble maldición. Il s'est parjuré vis-à-vis des démocrates, et il s'est parjuré devant le Dieu auquel il prête serment. Comment pourrions-nous accepter cela ? De quel droit nos représentants élus peuvent, en notre nom, commettre de tels massacres ?

J'ai avec moi plusieurs rescapés de ce triste jour, qui témoigneront de ce qui s'est réellement passé à Caracas. Leurs témoignages complets seront disponibles dans l'enquête qui sera publiée à la fin du mois de juillet, détaillant la prise de pouvoir illégale de Contreras, la purge des démocrates et la mise en place de son État autoritaire, soi-disant pour "sauver la nation". Vous découvrirez qui est vraiment ce tyran et ce qu'il inflige à son peuple et, surtout, vous découvrirez comment le gouvernement Américain l'aide à le faire !

Alors que les monarchistes ont remporté le référendum, de nombreux républicains soupçonnent le gouvernement de truquer les résultats... suffisamment pour que des foules de leurs partisans se soient précipitées dans les rues de tout le pays pour exiger une enquête. Le leader syndicaliste Nikos Zachariadis est le fer de lance de ces revendications, et beaucoup craignent que si la moindre preuve de tromperie est découverte, ce sera une étincelle suffisante pour permettre aux syndicalistes de renverser le gouvernement par un coup d'État populaire.

Au sein du Parti Maximiste d'Union Britannique, de grandes évolutions ont lieu. De nombreux membres ayant des places au Congrès ou des postes dans l'administration sont rétrogradés suite à des révélations qui concernent, non-exhaustivement, de la corruption, des conflits d'intérêt ou des actes anti-socialistes. Toutes ces accusations étant mineures aux yeux de la loi Britannique, les accusés ne sont pas renvoyés ni arrêtés et simplement placés à des postes avec bien moins de responsabilités.

Plusieurs membres du Parti, néanmoins, sont visés par des enquêtes pour des faits bien plus graves, comme de la corruption à l'échelle des hautes fonctions de l'État, de l'intelligence avec l'ennemi ou même la préparation d'actes séditieux considérés comme anti-socialistes. Ceux-là sont démis de toutes leurs fonctions et renvoyés du Parti, avant de passer devant la justice dès le mois de février, où des peines exemplaires sont prononcées. L'objectif du Parti semble clair : montrer sa fermeté face à l'anti-socialisme et à la sédition en son sein et au sein du Congrès.

Ainsi tous ces sièges au Congrès et ces hauts postes dans l'administration sont remplacés par de nouveaux membres des Maximistes, dont un grand nombre qui ont déjà fait parler d'eux par le passé dans la sphère publique. Il s'agit de médecins, de chercheurs, de militantes féministes, d'anciens hauts gradés de l'armée et de la marine, d'enseignants dans le supérieur et de militants décolonialistes. Ensemble ils forment la nouvelle armature du Parti Maximiste à la tête de l'État et les quelques troubles qui avaient eu lieu au Congrès durant le mois de janvier à cause de ces affaires remontant sur le devant de la scène se terminent rapidement suite à leur arrivée.

[+1 de Stabilité pour l'Union Britannique.
Forte augmentation du capital politique de Mosley.]