Élections Australasiennes [Mars 1936]

Admin Messages : 749 Date d'inscription : 19/05/2021

Élections Australasiennes

Les Élections

Les élections aux Antipodes ont été suspendues par les Protocoles d'urgence, promulgués en 1923, qui ont également conduit à la dissolution de l'autonomie du Parlement séparé de la Nouvelle-Zélande. Toutefois, des élections sont maintenant prévues pour mars de cette année après que Stanley Bruce ait fait campagne avec succès pour leur réintroduction. Le gouverneur général Birdwood a été forcé de faire cette concession lorsque Bruce a défait Hughes pour la direction du Parti nationaliste. La décision de Bruce de ne pas agir en tant que premier ministre non élu a entraîné l'expulsion de sa faction du Parti nationaliste et le rappel de Hughes comme premier ministre, mais le public n'a pas accepté que le gouvernement renie ses engagements. L'Australasie peut difficilement se permettre une répétition de 1923 - car le spectre de Melbourne reste frais dans l'esprit de beaucoup.

Le Parti travailliste australasiatique a convoqué une session spéciale à Sydney où l'ancien premier ministre de la Nouvelle-Galles du Sud, Jack Lang, a été réadmis dans le parti après avoir été exclu pendant 5 ans. Lang a d'abord quitté le parti et a formé le sien en raison de désaccords avec la direction. Après son renvoi du gouvernement par le gouverneur contemporain de la Nouvelle-Galles du Sud, Philip Game a perdu de sa popularité et a cherché à rejoindre à nouveau le parti. Puissant orateur et populiste de bout en bout, la réadmission de Lang a semé la consternation parmi les membres les plus gauchistes du Parti travailliste qui, aux côtés de la majorité des militants syndicaux, le considèrent davantage comme un féodaliste social fondamentalement hostile à la véritable doctrine socialiste. Il semble que le Parti travailliste australasiatique se dirige vers une période turbulente, étant donné l'imminence des élections.

Créée à l'origine en 1925, la Australasian Guard est un mouvement résolument nationaliste et jingoïste, dont les racines remontent à l'organisation paramilitaire de la "Ligue de sécurité nationale". Composés d'anciens militaires revenant de la Weltkrieg avec l'appui d'australasiatiques influents, nombre d'entre eux ont aidé à faire tomber la Commune de Melbourne en 1923. Au cours des années qui ont suivi le soulèvement de Melbourne, la Garde a continué d'appuyer le gouvernement, de nombreux partisans se joignant aux forces de sécurité élargies mises à la disposition du gouverneur général et aidant à réprimer les activités de la gauche. Le retour prochain à un régime démocratique a toutefois provoqué un bouleversement parmi l'extrême droite, qui craint la réapparition du mouvement travailliste longtemps réprimé et que le Parti nationaliste, divisé comme il l'est, ne soit pas en mesure de maintenir le statu quo. En raison de ces facteurs, le chef de la Garde, Eric Campbell, a décidé de participer aux élections en tant que Parti du Centre. En dépit de leur niveau non négligeable de soutien populaire, on ne sait pas encore avec certitude quel impact ils auront.

Les premières élections libres depuis plus d'une décennie, que beaucoup appellent "l'élection de Bruce", devraient permettre au Parti de l'Australasie unie d'obtenir la majorité. Cependant, les partis Labor et Country militent vigoureusement, tandis que les nationalistes luttent pour conserver leur vote de base avec l'UAP votant à gauche et la droite se déclarant pour le Parti du Centre de la Garde. Plusieurs sont, au moins, reconnaissants que le parti du Centre de Campbell n'ait apparemment aucune chance de gagner, bien qu'il semble probable qu'ils feront une bonne performance.

Choix :

Stanley Bruce et le Parti de l’Australasie Unie.
- L’Australasie devient Sociale-Conservatrice.
- Stanley Bruce devient le nouveau Chef d’État de l’Australasie.

Retombées Électorales

La Australasian Guard est sortie de l'élection beaucoup plus forte qu'à son début. Le Parti du centre d'Eric Campbell, bien qu'il n'ait pas réussi à obtenir de nombreux sièges au Parlement, a réussi à obtenir un pourcentage important du vote populaire, surtout aux dépens des nationalistes. Malgré cela, l'absence d'une stratégie cohérente ainsi qu'un accueil hostile de la part des médias constituaient des obstacles évidents pour eux.

Le mandat de William Birdwood en tant que gouverneur général a été marqué par une vaste expansion des pouvoirs disponibles pour ce poste, qu'il a utilisé pour maintenir l'ordre en Océanie au détriment de la démocratie et des libertés civiles. Birdwood, un général britannique de la Weltkrieg, a été imposé à l'Australasie par un Empire craignant la révolte... mais les temps ont changé, et le gouvernement nouvellement élu pourrait saisir cette occasion pour le remplacer par un australasiatique d'origine. Bien que cette initiative soit populaire auprès de nombreuses personnes, d'autres ont laissé entendre qu'il serait possible d'inviter un membre de la famille royale à assumer ce rôle et de placer ainsi l'Australasie plus fermement dans la sphère de l'Empire et de nos collègues alliés de l'Entente.

Choix :

Nous devrions inviter un membre de la famille royale à occuper ce poste.
- -1 de Stabilité pour l’Australasie.
- Augmentation de l’influence politique du Canada sur l’Australasie.

Le Cas Syndicaliste

Au lendemain de la Commune de Melbourne et de la Révolution de 1925, les syndicats sont devenus illégaux. Alors que nombre d'entre eux continuaient d'opérer sous terre aux côtés du Parti Travailliste Australasiatique, ils ont été réprimés par l'expansion des districts de police et militaires ainsi que par la Australasian Guard. Même si nous pouvons être sceptiques à l'égard de leur idéologie, la poursuite de l'application draconienne des politiques de Birdwood sera sans aucun doute une mesure impopulaire, de sorte que nous devons nous demander s'il faut légaliser ces syndicats et rechercher un compromis avec leurs dirigeants.

Choix :

Les syndicats causent des problèmes - continuer la répression.
- -1 de Stabilité pour l’Australasie.
- -2% de Socialisme en Australasie.

En réponse aux résultats des élections, qui, selon le parti Travailliste, ont été truqués contre leurs candidats, des radicaux soutenus par le Australasian Council of Trade Unions ont organisé aujourd'hui une marche illégale dans plusieurs villes d'Australasie. Ils protestent contre la répression continue des syndicats, et plusieurs des marches se sont terminées par des affrontements avec la police et les groupes paramilitaires locaux. Toutes les marches ont été dispersées avec succès, mais les dirigeants ont juré qu'ils continueraient à résister au nouveau gouvernement et que, sans liberté, la Confédération australasiatique ne peut pas vraiment se considérer comme une démocratie.

Plus tard, des militants syndicaux sont descendus dans les rues de plusieurs grandes villes australasiatiques pour protester contre la décision du gouvernement de poursuivre la répression de l'ACTU et de ses alliés syndicalistes. Les manifestants ont rencontré la police, puis des groupes paramilitaires de la Australasian Guard, ce qui a conduit à des affrontements sanglants à Melbourne où des dizaines de personnes auraient été blessées. Le leader maximiste J.B. Miles a appelé à une résistance continue aux politiques antisyndicales du gouvernement, bien qu'il n'ait pas lancé d'appel ouvert à la révolte armée.

Effets :

Augmentation conséquente du risque d’émeutes socialistes en Australasie.
Chaque tour (2 mois), l’Australasie a 1 chance sur 2 de gagner 1% de Socialisme.