Meneur de Jeu Admin
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| Sujet: Forum Culturel sur la Sécurité Sociale [Novembre 1936] Lun 22 Nov - 14:58 | |
| Forum Culturel sur la Sécurité Sociale« L'individu isolé n'existe pas »♞ Suite à la mise en place en Iran d'un début des concepts développés par les Solidaristes de Léon Bourgeois - c'est-à-dire une sécurité sociale pour les travailleurs Iraniens en cas de maladie ou d'accident - qui coïncide avec le développement dans la Commune de France d'une administration complète dédiée à la sécurité sociale - se tient le premier forum culturel de l'Internationale.
Afin de réfléchir et de discuter sur les meilleures options et possibilités quant à la mise en place et à la gestion de telles administrations, nécessaires dans tous les pays socialistes, la Commune de France invite tous les partis socialistes du monde à Paris dans un grand forum culturel sur ce sujet. C'est l'effervescence dans la capitale Française, où des délégations des différents partis socialistes mondiaux se pressent pour assister à une conférence donnée par Léon Bourgeois lui-même, chef de file des Solidaristes. Sa thèse parle de redistribution des richesses par un organisme administratif complexe et assuré par la fonction publique. Ses propos sont clairs : il s'oppose à une charité, réduisant les infortunés à attendre la pitié de ceux qui ont les moyens, à attendre qu'un quelconque syndicat trouve une place dans une usine ou à attendre que leurs voisins trouvent la bonté de leur offrir quelques Francs car la mère vient d'accoucher et que travailler devient difficile. Non, le programme sociale de Bourgeois substitue à cette charité basée sur la pitié un principe de solidarité et de réciprocité humaine : celui qui ne travail pas aujourd'hui a probablement travaillé hier ou travaillera probablement demain. Les fruits de son travail d'hier ont probablement créé les emplois nécessaires pour que trois personnes travaillent aujourd'hui ; ou les fruits de son travail de demain permettront à un foyer de quatre enfants d'être chauffé cet hiver. Celui qui ne travail pas aujourd'hui a apporté ou a les capacités d'apporter quelque chose à la société, mais pour qu'un homme ou une femme puisse apporter quelque chose, il faut que la société lui en apporte en contrepartie.
« — Je suis pour une société de la main tendue contre le poing fermé, de la mutualité règle suprême de la vie commune contre la charité réduite à une pitié avilissante des démunis !»
Bourgeois développe alors un fonctionnement sociale basée sur une refonte complète des divisions administratives et sur une redistribution des richesses sur un principe qui paraîtrait absurde aux pays capitalistes : ce que l'on distribue en aides est inversément proportionnel à ce que la personne gagne. Les plus riches profitent peu des aides, les plus pauvres en profitent beaucoup.
« — La doctrine du "travailler plus pour gagner plus" est insensée et ne fonctionne que dans un cadre où chacun part avec les mêmes opportunités !»
Les Solidaristes et les délégués de la République Socialiste d'Iran vont prendre la tribune à tour de rôle pour développer cette idée de redistribution des richesses et de solidarité entre les citoyens. L'objectif est que personne ne soit délaissé par la société, notamment les malades, les miséreux et les couples attendant des enfants.
« — Nous tous, un jour, pourrions être amenés à tomber grièvement malade ; et nous souhaiterions alors pouvoir vivre décemment le temps de notre rémission, et non pas compter sur la charité de nos voisins !»
S'ensuivent des discussions entre les différentes délégations, un vaste brainstorming d'où sortent des idées, des calculs et des théories. Le principe de sécurité sociale est aujourd'hui né dans le monde socialiste.
[Chaque pays socialiste diminue légèrement les coûts en argent de la mise en place d'organismes de sécurité sociale. Chaque parti socialiste vivant dans un pays non-socialiste gagne un léger bonus de propagande. +1 de Stabilité pour tous les pays socialistes participant au forum.] |
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