Alors que le Black Monday frappe durement le Levant, très lié à l'économie Allemande, des regroupements politiques panarabiques se forment à Jérusalem et Bethlehem, en Palestine, les 17, 18 et 19 février. Ces groupes d'émeutiers désorganisés s'en prennent aux infrastructures du gouvernement International. Plus d'une centaine d'émeutiers ont même tenté de s'approcher du palais du Mustararrif, mais les forces de sécurité internationales les ont très rapidement repoussés. On compte plusieurs agressions contre des juifs dans certains endroits. Au soir du 19 février les troubles s'étaient apaisés, la force de sécurité ayant arrêtés plusieurs dizaines d'émeutiers et ayant démantelés les quelques barricades qui s'étaient dressées.

Le 21 février, l'Hakham Bashi, la plus haute autorité politique Juive de la Zone Internationale, s'est plaint devant le conseil qu'un citoyen Juif était mort durant la nuit des suites de blessures infligées pendant les émeutes. La tension monte avec le Grand Mufti, et les représentants Allemands et Turcs tentent de calmer le jeu entre les deux hommes.

Une nouvelle nuit d'émeutes Arabes éclate en Palestine le 18 mars 1936. Tout part d'une marche des "Patriotes Arabes", se voulant un symbole politique de la défiance du peuple Arabe envers les Ottomans et la domination internationale. Le soir, au terme de cette marche, les éléments les plus radicaux des nationalistes ont dressé des barricades dans les rues, chantant la destitution du Mustararrif, symbole de l'oppression des Palestiniens. Les forces de sécurité internationales interviennent à nouveau pour apaiser les tensions. Mais cette fois un policier Ottoman est pris à parti par des émeutiers qui le battent grièvement jusqu'à ce que le reste de l'unité puisse intervenir. Les émeutiers sont à leur tour passés à tabac et les tensions menacent de dégénérer en bataille ouverte dans les rues de Jérusalem ; ce n'est que les forces de l'ordre Allemandes qui parviennent à calmer le jeu. Les émeutiers ne sont pas arrêtés et le policier blessé et évacué et envoyé à l'hôpital.

Une nouvelle grande marche se fait à Jérusalem par les partisans du panarabisme. Les dénommés "Patriotes Arabes" réclament la fin de la domination internationale. Cette fois, contrairement à mars, les forces de sécurité internationale laissent faire et n'affrontent pas les patriotes.

Arrivés devant le palais du Mustararrif, le cordon de sécurité des forces internationales les empêche d'entrer. Les patriotes chantent alors à la liberté du peuple Arabe. Ils restent toute la soirée, faisant la prière devant le palais - avec l'Imam qui ajoute à la prière tout un discours sur la liberté du peuple Arabe - puis toute la nuit. Au matin il restait encore six cent Patriotes, dont le leader déclare qu'ils resteront devant le palais tant que le Mustararrif n'aura pas démissionné.

Juillet-Août 1936

Visiblement abandonné par le Sultan-Calife d'Istanbul, le Mustararrif abandonne Jérusalem le 7 juillet et se réfugie dans l'Empire Ottoman. Les Patriotes Arabes envahissent son palais et hissent le drapeau nationaliste Arabe.

Les forces de sécurité internationale, dépassées, n'osent pas intervenir et se replient pour protéger le conseil international. Suite à ce coup d'éclat des milices nationalistes Arabes se forment dans les rues de la capitale et en prennent partiellement le contrôle. Ces milices attaquent des citoyens Juifs qui sont obligés de se barricader chez eux, tandis que le conseil international appel au soutien de l'Allemagne contre ces rebelles.