« Un peuple fort est un peuple qui pense. C'est pourquoi nous avons décidés que l'école serait obligatoire jusqu'à 18 ans ! »

Les annonces du nouveau gouvernement socialiste ont lancées un vent de joie incommensurable dans les rues de Téhéran et de plusieurs autres grandes villes : les citadins défilent dans les rues en chantant l'Étoile Venue et l'Internationale. Des centaines d'anciens étudiants de l'université de Téhéran se présentent bientôt pour postuler aux nouveaux postes de professeurs. Le Parti organise dans les semaines qui suivent des séances de lecture publiques, dans les rues et les cafés ; la majorité de la population n'ayant jamais eu accès à la littérature est enthousiaste à l'idée de pouvoir désormais lire et écrire, comme les élites d'avant la Révolution. Des comédiens vont de ville en ville afin de donner des représentations populaires gratuites et ouvertes à tous. L'accès à la culture et, prochainement, à l'éducation fait souffler un vent de renouveau et d'espoir sur l'Iran, et de nombreuses familles ont convoquées des réunions familiales afin d'insister auprès de leurs enfants sur l'importance cruciale de bien étudier et d'être attentifs à l'école.

« Un peuple heureux est un peuple en bonne santé c'est pourquoi nous avons décidés de créer la caisse pour les travailleurs malades Iraniens. »

Les parents et les enfants applaudissent le nouveau gouvernement quant aux déclarations sur la santé : il ne sera désormais plus normal de perdre un père, un fils, une sœur ou une grand-mère à cause d'un rhume dit-on, car les soins autrefois réservés aux élites seront désormais accessibles à tous.

Pour finir et afin de montrer au peuple iranien qu'il est notre priorité, nous avons voté les lois suivantes:
-Droit de vote pour tout les Iraniens et Iraniennes âgée de plus de 18 ans
-Fin de la peine de mort
-Liberté de la presse
-Liberté religieuse

Pour la gloire de notre grande République !

Lors de l'annonce du droit de vote universel, réellement universel, et de la liberté religieuse, les femmes de Téhéran ont organisé une grande marche dans les rues de la capitale, s'arrêtant sur la place centrale et enlevant symboliquement leurs hijabs. Dans les jours qui suivent la presse de l'Internationale Syndicaliste rapportera cette marche partout dans le monde, acclamant la libération des Iraniennes. Presse d'ailleurs qui, désormais totalement libre dans la République, ne tarde pas à voir apparaître de très nombreuses parutions, essentiellement dans les grandes villes.