Le ralentissement économique a frappé de plein fouet la Finlande à un moment très malheureux en raison de problèmes au pays et à l'étranger. Ce n'est un secret pour personne que, bien qu'étant une nation agricole, la Finlande ne possède pas beaucoup de terres arables et, par conséquent, a du mal à nourrir sa population par elle-même. Cela a laissé Fredrik Kaarle I dans une position l'obligeant à acheter du grain Russe afin de soutenir correctement sa population et d'éviter de nouvelles dissidences. En plus de tout cela, cependant, la dissidence monte de plus en plus au sein du peuple Finnois, qui a lentement, mais sûrement, commencé à se radicaliser et à réclamer la fin de la dépendance aux Allemands. Le Lundi Noir n'a accordé qu'une légitimité supplémentaire aux mouvements radicaux tels que le Mouvement Lapua et la Délégation du peuple Finnois ont lentement qui ont commencé à faire leur retour, donnant aux groupes radicaux une plus grande impulsion. Des manifestations ont déjà éclaté dans de nombreux domaines. Il semble que la Monarchie ne tient qu'à un fil...

  Visant à saper la Coalition nationale et à professer le nationalisme Finnois, le Mouvement Lapua, rompant ses liens existants avec le parti, a lancé ce qu'ils ont appelé la « Marche paysanne » à Helsinki, à laquelle des dizaines de milliers de Finlandais ont participé. Dirigés par plusieurs éminents nationalistes d'extrême droite Finnoise, parmi lesquels Kurt Martti Wallenius, les manifestants ont scandé pour "l'émancipation de la Finlande" des "oppresseurs Allemands". En effet, le roi Fredrik Kaarle I s'est inquiété de la récente montée du sentiment anti-monarchiste/ultranationaliste, considérant les marches comme un simple opportunisme et un stratagème de l'extrême droite pour déstabiliser le pays. Dans l'état actuel des choses, la coalition entre la Coalition nationale et le Mouvement Lapua était déjà devenue fragile ces dernières années. Cette attaque flagrante contre la monarchie n'a servi qu'à rompre les liens entre les monarchistes et les ultranationalistes.

 Après avoir été enfermé par le gouvernement à Suomenlinna à la suite de son rôle à la tête de la délégation populaire de Finlande pendant la guerre civile, Kullervo Manner a été une figure controversée pour beaucoup au sein du pays. Une minorité substantielle au sein du SDP et les socialistes qui ont été contraints à la clandestinité par le gouvernement souhaitent voir Manner libéré, tandis que certains des libéraux les plus modérés de Finlande s'opposent à sa condamnation au motif de son impartialité par la Cour suprême de trahison. En tout cas, beaucoup sont surpris que les socialistes qui avaient été en grande partie éradiqués et contraints à la clandestinité soient enfin sortis de leur cachette pour protester et pétitionner pour Manner, qui est toujours considéré comme le président de jure de la Délégation populaire Finnoise pour la libération. Beaucoup de politiciens antisocialistes les plus enragés ont commencé à maudire le nom des syndicalistes, les accusant d'avoir saboté l'économie pour provoquer l'instabilité financière actuelle au sein du pays au nom d'un simple opportunisme politique.