Dès le début de la guerre, l'Armée de Libération Nationale, qui s'est emparée de Hami, lance un assaut contre Dihua avec l'objectif de faire tomber le gouvernement de Jin Shuren. Mais les milices Kumules, bien que motivées, se heurtent à un solide mur défensif de deux mille soldats d'infanterie, appuyés par une dizaine d'automitrailleuses. Les Kumuls sont rapidement repoussés, rapprochant de plus en plus le front de la frontière, alors que les réfugiés Han qui fuient le Khanat fuient non-loin de ces combats. Pendant une accalmie dans les combats, une cinquantaine de miliciens Kumuls lancent une attaque contre les réfugiés Hans. Les ordres de l'armée Han sont clairs : n'intervenez pas. Les Kumuls massacrent donc des centaines de réfugiés.

Au sud, dans la région qui voit le soulèvement des Ouïghours, l'Armée Nationale Islamique Turque lance l'assaut sur Aksou, tenue uniquement par un peu moins de deux mille milices Hans. Les Ouïghours envoient leur première force directement à l'assaut tandis qu'une seconde armée traverse les territoires désertiques du Xinjiang pour arriver sur le flanc des défenseurs. La Bataille d'Aksou conduit au bout de quelques jours à peine au retrait de l'armée Han, qui se replie dans les montagnes du nord avec de nombreux blessés.

Les répercussions internationales du conflit sont moindres pour l'heure : le faible commerce entre le Xinjiang et la Russie est maintenu par Jin Shuren, tandis que la Route d'Hami qui permettait le commerce avec la Mongolie (et pas seulement du Xinjiang, mais aussi de la Clique Ma) est coupée par les rebelles Kumuls, de même que le commerce des tapis d'Hotan avec l'Afghanistan et le Pakistan à cause des rebelles Ouïghours. Jin s'assure grâce à sa ligne défensive à l'est que les mines de charbon du Xinjiang sont sécurisées et que ses automitrailleuses sont toujours alimentées en carburant.

Pertes :

• 207 Miliciens Kumuls.
  
• 59 soldats d'Infanterie et 228 Miliciens Hans.
  
• 93 Miliciens Ouïghours.