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Soulèvements Socialistes Asiatiques (Septembre 1936 - ?)

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Meneur de Jeu
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Meneur de Jeu

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Soulèvements Socialistes Asiatiques (Septembre 1936 - ?) Empty
MessageSujet: Soulèvements Socialistes Asiatiques (Septembre 1936 - ?) Soulèvements Socialistes Asiatiques (Septembre 1936 - ?) Icon_minitimeDim 7 Nov - 19:34



Soulèvements Socialistes Asiatiques




L'Indochine


  Depuis que la force expéditionnaire Allemande a éliminé Ho Chi Minh et ses agitateurs syndicalistes à Guangzhou il y a dix ans, l'Indochine a connu une période relativement stable. Mais le récent krach boursier de Berlin, ou Lundi Noir, a eu un impact dévastateur sur l'économie indochinoise hautement concurrencée. Les grèves et les émeutes du riz se propagent au Tonkin, en Annam et en Cochinchine. Les étudiants et les intellectuels des villes demandent plus de liberté. De plus les renseignements Allemands suggèrent que certains révolutionnaires clandestins étendent secrètement leur influence dans la région.

Soldats du soulèvement du Tonkin.
  Récemment le gouvernement colonial a découvert une série de mouvements nationalistes et anticolonialistes au Tonkin. Dans tous les coins de Hanoi, des agitateurs diffusent des pamphlets appelant à l'unité nationale et à l'indépendance. Le chef de file derrière les agitations est un groupe appelé le Parti Nationaliste Vietnamien (VNQDD), et on rapporte qu'il existe un plan insidieux : les nationalistes Indochinois seraient infiltrés dans la garnison Allemande au Tonkin.

Émeutes Vietnamiennes.
  Le 21 août, des garnisons tonkinoises à Yen-Bai, un poste militaire près de la frontière sino-indochinoise, ont organisé une mutinerie contre les autorités coloniales. Des agents armés du VNQDDD les accompagnent. Le gouverneur colonial a néanmoins saboté leur plan pour lancer un soulèvement coordonné. Il a ainsi pu repousser les rebelles et commencer une vaste opération de répression au Tonkin. Le 30 août, les rebelles désespérés fuient vers la zone montagneuse de la frontière sino-vietnamienne.
 
  "Viet-Nam ! Viet-Nam ! Viet-Nam ! La patrie du Sud ! Treize fois, j'ai entendu le tollé devant la guillotine de Yen-Bai. Treize hommes condamnés à mort l'ont criée, un par un, à deux mètres de l'échafaudage."
  - Un journaliste français, Louis Roubaud, a été témoin de la récente et brutale répression allemande en Indochine, que les autorités Communardes considèrent comme "l'actuel bastion du colonialisme allemand en Extrême-Orient". Suite à ces révélations, des milliers d'étudiants, de soldats et d'ouvriers Indochinois réfugiés en France organisèrent une manifestation dans la Commune afin de demander un équipement militaire et un voyage pour chaque volontaire qui souhaite aller se battre pour sauver leur pays de l'Impérialisme.
 
  Sur le plan économique, en Asie Orientale Germanique, le prix du caoutchouc ne cesse de baisser. De nombreux propriétaires de plantations ont décidé de licencier des travailleurs et de faire travailler les autres à plein temps. Ces décisions ont déclenché des grèves à grande échelle dans les plantations d'Indochine et de Malaisie. Les travailleurs exigent des employeurs qu'ils cessent de licencier leurs employés et réclament des horaires de travail plus courts et de meilleures conditions. Comme la plupart des travailleurs des plantations sont analphabètes, les autorités coloniales soupçonnent que des agitateurs socialistes sont derrière leur coordination. Mais dans ce marasme économique, une seule classe sociale s'en sort bien : les colons Européens. Nombreux sont ceux qui ont tout perdu suite au Lundi Noir et les autorités coloniales, en espérant préserver l'autorité Allemande sur la région, ont augmenté les privilèges des colons par un décret signé le 15 avril, ce qui devient aujourd'hui une source de contestation des révolutionnaires indigènes.

Indochine, un mois après


 Avec les forces Allemandes occupées à réprimer les nationalistes au Tonkin, la situation dans le sud de la Cochinchine devient de plus en plus instable. Les grèves ont diminué, mais les militants syndicaux se réuniraient fréquemment et des rumeurs se répandent selon lesquelles des agitateurs, déguisés en moines et en marchands, organisent les paysans en sociétés secrètes en Cochinchine et dans l'Annam du sud. D'autres renseignements suggèrent que de nombreux exilés vietnamiens franchissent illégalement la frontière et entrent en Indochine. Ils sont susceptibles d'être envoyés par des puissances étrangères pour se livrer à des activités subversives.
 
 En parallèle, les nationalistes continuent de se soulever au Tonkin, mettant en difficulté l'armée coloniale Allemande. Une attaque est organisée pour s'emparer de Yen Bai ; les nationalistes sont équipés de Fusil Arisaka Type 38 et de Nambu Type 4, du matériel militaire Nippon. Grâce à ces armes modernes ils mettent en sérieuse difficulté la garnison Allemande ne s'attendant pas à une telle force de frappe, et la garnison de Yen Bai tombe le 7 octobre aux mains du VNQDD. Ce coup d'éclat renforce grandement l'écho nationaliste des Indochinois, notamment dans le Tonkin, où plusieurs centaines d'hommes quittent leurs fermes pour rejoindre Yen Bai et combattre aux côtés du VNQDD.
 
Une cellule Vietcong avant une embuscade.
 A partir du 10 octobre, une série d'attentats frappent partout en Indochine, et essentiellement au Vietnam. Des infrastructures civiles et militaires subissent des poses de bombes qui les rendent inefficaces, les voies ferrées sont dessoudées et les lignes de téléphone et de télégraphe sont coupées. Des maquis se forment dans tout le Vietnam, dans lequel l'armée Allemande a de plus en plus de mal à se rendre à cause des embuscades, essentiellement socialistes. Équipés de fusils Lebel modèle 1886, de Revolver Mas 1873-1874 11 mm et même selon les rapports d'une Mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914, ceux que l'administration coloniale a renommé les Vietcong sont impitoyables avec les soldats et les colons.
 
 L'administration coloniale, fin octobre, est à moitié paralysée : les attentats Vietcong l'empêche de fonctionner correctement, l'armée n'a plus accès à certaines régions du Vietnam et la frontière Sino-Indochinoise est en partie tenue par le VNQDD.

La Birmanie


  La Commune de Rangoon perdure en Birmanie tandis que le Président U Ba Pe s'occupait de combattre le moine Monarchiste Saya San. La capture de ce dernier a apaisé les revendications Royalistes de la paysannerie Birmane, mais l'occupation de l'armée a permis au mouvement socialiste de se répandre.
 
Grèves Birmanes.
  Les travailleurs des champs pétrolifères autour de Yenangyaung, Chauk et Minbu ont entamé une grève paralysante pour protester contre la corruption rampante et les conditions de vie déplorables. Les unités de police et les forces paramilitaires n'ont jusqu'à présent pas réussi à contenir les manifestants, qui ont occupé les champs pétrolifères en agitant des drapeaux rouges et en chantant des chansons socialistes. Le gouvernement Républicain va devoir faire quelque chose pour apaiser leurs revendications, sous peine que le soutien national à leur cause n'explose. On parle déjà à demi-mots en Burma et ailleurs d'une alliance entre la Commune de Rangoon et les manifestants Travaillistes, mais aussi d'interventions étrangères : comment les ouvriers ont-ils pu s'organiser aussi vite ?

 Le Président fît une déclaration publique le 13 août :
 
 "Il a de ça une semaine, j'ai prit la décision d'une frappe militaire contre une organisation terroriste aux prétentions royalistes. La puissante armée de la République de Burma n'a fait qu'une bouchée de ces traîtres. Et leur chef pourrit désormais dans les geôles de notre pays.

 Les prétentions royalistes de ce groupe terroriste sont un fléau, mais il a rapidement été endigué. En revanche, un autre fléau ne cesse de croître dans notre beau pays. Venu de l'occident, cette "peste" empoisonne la vie des millions d'habitants de notre République avec de beaux mensonges. Ce fléau, cette pestilence dont je vous parle, c'est bien sûr le socialisme. Idéologie putride destinée a blesser voire briser nos valeurs de travail et de persévérance pour les remplacer par de l'assistanat et de la fainéantise. Les socialistes détestent la famille. Les socialistes détestent que vous, le peuple, ayez accès à des plaisirs simples grâce à l'argent que vous avez durement gagné. Les socialistes veulent mettre dans leurs poches ce que vous avez sué de votre front. Aucun passe-droit ne sera accordé à cette idéologie nauséabonde. Je n'ai aucun mal à la qualifier de terrorisme. Les militants socialistes sont les terroristes qui briseront l'équilibre de notre pays. Qui ruineront notre économie, qui bafoueront nos valeurs et qui détruiront notre mode de vie ! Mes chers citoyens ! Ne vous laissez pas avoir par leurs belles paroles ! Ne laissez pas l'ennemi pénétrer dans votre esprit ! Soyez forts ! Soyez puissants ! Soyez dignes de votre pays !

 Ainsi ai-je parlé, moi, U Ba Pe, Président de la Grande République de Burma, guidé par la lumière de Bouddha."

  Les investisseurs Japonais en Burma, de leur côté, appel le gouvernement Impérial à réagir aux actions socialistes dans le pays, car ils menacent ouvertement les investissements Nippons dans la région.

Birmanie, un mois après


  Dans la République de Burma, afin de sauver la Nation des socialistes, le Président U Ba Pe prend les pleins pouvoirs. Son premier ordre est la fermeture des frontières avec le reste du monde ; les entrées et les sorties sont interdits, le Président arguant qu'il cherche ainsi à empêcher que les socialistes reçoivent de l'aide extérieure. Les industriels Allemands et Japonais fuient le pays la veille de l'application du décret et revendiquent une intervention de leurs gouvernements respectifs pour sauver leurs actifs ; les frontières fermées, ils ne peuvent plus gérer leurs usines, ni faire parvenir le matériel et l'argent nécessaire, ni faire sortir la production de Birmanie. Dans la foulée, la loi martiale est décrétée sur tout le territoire Birman, s'accompagnant d'un couvre-feu national à 18h. Toute personne quittant son domicile après cette horaire est immédiatement considérée comme terroriste et incarcérée.

Grèves Birmanes.
 Le Président passe le lendemain un décret annonçant que les préceptes moraux Bouddhistes s'ajouteront à la loi nationale, notamment pour le jugement des terroristes socialistes, afin qu'ils reçoivent le châtiment qu'ils méritent. Il dénonce également le danger de "l'Inde socialiste", l'ennemi de la République, et exige des ressortissants Indiens qu'ils se présentent au commissariat afin d'être expulsés du pays. Dans la procédure de très nombreux ressortissants de l'Inde Loyaliste et de la Fédération des Princes sont également expulsés, car cet ordre est essentiellement appliqué par la Garde de la Patrie, qui ne fait pas la différence entre deux Indiens. De manière générale U Ba Pe appel à la dénonciation massive des socialistes par la population afin de pouvoir arrêter les traîtres.
 
 Mais malgré ces mesures, de nombreuses armes transitent dans le pays et finissent dans les mains des émeutiers. Désormais dotés de revolver Enfield .38 et de fusils Lee-Enfield Mark III, les socialistes poursuivent leurs grèves ; dans les champs pétrolifères ils construisent même désormais des barricades pour repousser une riposte gouvernementale.
 
L'armée en marche vers l'Université de Rangoon.
 Le 12 octobre l'armée Républicaine arrive devant l'Université de Rangoon, toujours tenue par les communards. Les étudiants lancent des projectiles sur l'armée en la huant ; après quelques minutes les étudiants de Rangoon lèvent le poing et entonne l'Internationale. Le capitaine de l'armée Républicaine ordonne alors à la troupe de faire feu. Les soldats, après quelques instants d'hésitation, baissent leurs armes et refusent de tirer. Certains ont des enfants, des neveux, des cousins parmi les étudiants qui chantent devant eux. Les Gardes de la Patrie présents ouvrent alors eux-même le feu sur les étudiants qui rentrent en catastrophe dans l'université, sous les balles, tandis que l'armée Républicaine se retourne contre les paramilitaires, engageant une bataille dans les rues de Rangoon.
 
 Les paramilitaires, pris par surprise, sont chassés de la ville et le capitaine est destitué par ses propres troupes, qui font parvenir l'information dans tout le pays : le Président ordonne de tirer sur la foule avec l'alliance des Gardes de la Patrie. Progressivement, durant tout le mois d'octobre, des mutineries militaires vont éclater un peu partout et des affrontements vont avoir lieu entre les deux principales forces armées du pays : l'alliance entre l'armée et les socialistes d'un côté, et les Gardes de la Patrie de l'autre. Ces derniers déploient un impressionnant arsenal, notamment des fusils Pattern 1914 Enfield et des mitrailleuses légères Vickers-Berthier Mark III. Le Président U Ba Pe perd tout le contrôle sur son pays et la troupe de milice chargée de défendre le palais Présidentiel de Mandalay entre à l'intérieur en armes pour le mettre aux arrêts.
 
 Alors que la guerre civile éclate, des volontaires socialistes Indiens franchissent la frontière et viennent porter main forte aux socialistes locaux. Plusieurs milliers de miliciens arrivent le 24 octobre à Rangoon et le 27 octobre dans les champs pétrolifères, tandis que 5 000 chasseurs alpins Indiens se déploient dans les montagnes du pays. Dans le même temps environ 5 000 volontaires Japonais débarquent au Siam et franchissent la frontière avec la Birmanie pour venir porter main forte à la Garde de la Patrie.


Soulèvements Socialistes Asiatiques

Des grévistes Birmans.

INFORMATIONS GÉNÉRALES


PAYS IMPLIQUÉS

  • Asie Orientale Germanique.
  • République de Burma.
  • Commune de France.
  • Empire du Japon.

PERSONNES IMPLIQUÉS

  • Aucun personnage notable.

CONTEXTE RÉSUMÉ

L'agitation socialiste explose en Indochine et en Birmanie, et les puissances étrangères vont devoir intervenir.

CONSÉQUENCES

  • +5% de Socialisme en Asie Orientale Germanique et dans la République de Burma.
  • Tous les joueurs qui veulent intervenir dans un des deux conflits (ou les deux) doivent me prévenir par MP au plus vite.
  • Une faction "VNQDD" apparaît en Indochine, avec 2 000 fantassins de niveau technologique 5.
  • Une faction "Viet-minh" apparaît au Vietnam, avec 7 000 miliciens de niveau technologique 5.
  • Une guerre civile éclate en Birmanie opposant les Socialistes Birmans (15 000 miliciens de niveau technologique 3) alliés à l'armée Birmane et aux volontaires Indiens (10 000 miliciens et 5 000 chasseurs alpins) contre la Garde de la Patrie (20 000 miliciens de niveau technologique 5) alliée aux volontaires Japonais (5 500 soldats d'infanterie).

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Soulèvements Socialistes Asiatiques (Septembre 1936 - ?)

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